Lost in translation, un film que j'ai mis du temps à apprécier
Ce film a reçu de brillante critique, à un casting remarquable, pourtant la première fois que je l'ai vu je me suis ennuyé et arrivé à la fin je me suis dit "mais il s'est rien passé". Généralement bon public avec le cinéma, il semblait que j'étais hermétique à ce film et que mon cas était irrattrapable. Ainsi quelque temps plus tard alors qu'il passait à la télé, je me suis je vais le mettre en bruit de fond et faire quelque chose d'autre en même temps et là stupeur j'ai adoré...!!!!
Que c'est t-il passer entre ses deux visionnages: j'ai renoncé à mon goût éclectique du cinéma pour me consacrer aux films d'auteurs et en devenant un petit snob je me suis convaincue de l'aimer.PAS du tout. Je suis enfin tombé sous le charme de Scarlett, pas exactement, j'ai grandit et changer peut être un peu mais pas tant que ça. La raison est beaucoup plus simple: j'ai passé deux mois au japon. Eh oui parce que le japon on a beau l'imaginer pour le comprendre il faut y aller. Lost in translation m'a permis d'une part de me souvenir de mon séjour mais j'ai pu m'identifier totalement aux personnages et du coup au lieu de subir avec eux l'ennui et l'errance j'ai vécu le film en total symbiose. Bien sûr ce film ne représente qu'un partie de ce qu'on ressent au japon et arrive surtout le décalage la solitude mais il me rappelle un sentiment auquel je n'ai pas pu échapper là-bas : on est un étranger partout et dès quon croise un autre étranger il y a ce sentiment de complicité qui passe par un simple, un discret sourire de soutien.
Autre petite similarité amusantes, Bill Murray va au japon pour tourner une pub pour du whisky et durant mon séjour au hasard du zapping Scarlett Johansson est apparu pour vanter (silencieusement) les mériter dun café latte disponible en distributeur : la boucle est ainsi bouclée